**Nous avons tous assimilé un certain nombre de choses qui nous limitent en tant qu’êtres humains.**

Nous les tenons de parents, de professeurs, de prêtres ou d’autres personnes animées des meilleures intentions du monde.

Transmis au cours des générations et des siècles, cet héritage culturel (destructeur pour la plupart) a si bien pénétré notre vie que nous n’en sommes plus conscients.

Le comédien Buddy Hacket dont la mère faisait une cuisine très riche, avait attendu son service militaire pour découvrir que l’on pouvait sortir de table sans brûlures d’estomac !

La souffrance engendrée par notre conditionnement culturel néfaste fait tellement partie intégrante de notre vie que nous ne la détectons même plus.

Il faut beaucoup d’énergie et de clarté d’esprit pour reconnaître les effets destructeurs de cet enseignement et transformer celui-ci en pensées et comportements porteurs de vie.

Nous avons hérité d’un langage qui servait les rois et les élites au pouvoir dans les sociétés fondées sur la domination.

Les masses, dissuadées de développer une conscience de leurs propres besoins, ont, au contraire, été éduquées à être dociles et soumises à l’autorité.

Notre culture laisse penser que les besoins sont négatifs et destructeurs, lorsqu’une personne est qualifiée de « sensible », elle est perçue comme inadaptée ou immature et lorsqu’elle exprime un besoin elle est qualifiée « d’égoïste » ou atteinte de dépendance affective.

 

Mettre en lumière ce conditionnement, et en prendre conscience, est le premier pas déterminant pour nous dégager de son emprise.

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