S’INITIER À L’AUTOHYPNOSE
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Grâce à l’autohypnose, on entre donc en transe par soi-même, sans l’aide d’un thérapeute. Pour y parvenir, on fait appel à son imaginaire, et on se laisse guider par un rituel personnel. La technique peut profiter à tous, mais nécessite un peu d’entraînement et de la persévérance.
Entre hypnose et autohypnose
L’autohypnose peut également être pratiquée en marge de séances avec un thérapeute en hypnose. Certains thérapeutes suggèrent à leurs patients de tester l’autohypnose à la maison pour prolonger les bienfaits des séances en cabinet. Un enregistrement de sa voix peut par exemple être emporté chez soi afin de réitérer plus facilement l’expérience hypnotique, selon le schéma utilisé chez le praticien. En se basant sur un moment décisif de la transe, le patient peut chercher à se replonger dans le contexte de la séance, à retrouver les sensations expérimentées en cabinet.
Lors d’une séance d’hypnose, le thérapeute adapte son discours tout au long de la transe afin de suivre l’évolution de son patient et de le guider au mieux pour qu’il atteigne son objectif. En autohypnose, il incombe au sujet lui-même d’être présent à chaque étape de la transe, de ressentir pleinement ce qui se passe, afin d’avancer. On devient ainsi à la fois le guide et la personne guidée.
Des nombreux bienfaits
Que la transe soit guidée par un thérapeute ou auto-induite, seul compte le soulagement qu’elle procure. Induire une transe hypnotique, se retrouver ainsi dans son propre espace de sécurité, permet de se ressourcer, de s’apaiser. L’objectif d’une séance d’autohypnose peut d’ailleurs s’arrêter là. La détente peut être le but à atteindre sans forcément chercher à «guérir» de quoi que ce soit, si ce n’est de la frénésie de la vie actuelle.
Article de planète santé